Emeline Cornet a voulu créer une marque de culottes menstruelles 100% belge : Louve Lingerie.
Les culottes menstruelles sont de plus en plus adoptées par les adolescentes et les femmes, à la fois par souci économique et par philosophie écologique. Les grandes marques proposent déjà beaucoup de modèles à des prix variés. La différence avec celles d’Emeline Cornet, c’est qu’elles sont produites entièrement en Belgique et réalisées à la main.
Grâce à un financement participatif, Emilie va pouvoir commercialiser ses pièces pour avril 2022.
Ses exigences
“Avoir tout en un !”, c’est l’objectif recherché par Emeline.
Les culottes offrent une protection de 12 heures, l’absorption et le confort grâce à l’absence de couture devant et derrière, et elles sont jolies et discrètes. Elles sont le résultat de deux exigences d’Emeline : pour le matériau, du coton bio, et côté fabrication, ses modèles classique et shorty, doivent être confectionnés par de la main d’oeuvre belge.
Un intérêt à la fois écologique et économique
L’avantage économique est assez léger par rapport à l’achat de protections hygiéniques sur toute une vie, mais on y gagne un peu. Il y a un investissement à la base, et on y gagne sur la durée : une femme peut utiliser sans problème une culotte pendant 3 à 5 ans.
La quantité idéale, c’est d’en avoir un minimum de 3, ce qui revient à une dépense au départ de 120 euros (chaque culotte coûtera 39 euros). La promesse de protection (qui dépend évidemment du flux individuel) s’étend jusqu’à 12 heures, c’est-à-dire une nuit complète.
Les conseils de lavage d’Emeline
Les culottes se comparent à des serviettes hygiéniques moyen flux. Pour avoir la capacité d’absorption maximale de la culotte, il est conseillé de la laver une à deux fois avant de la porter, car le lavage permet d’ouvrir les fibres et d’assurer ainsi une absorption idéale.
Les conseils de lavage : après un rinçage à l’eau froide, une fois que l’eau est claire, on passe la culotte en machine avec le reste du linge à 30° et sans adoucissant. Un séchage à l’air et pas au sèche-linge protègera la partie technique qui permet l’imperméabilité du tissu. Si on chauffe cette partie, elle perdra de son absorbant et augmentera le risque de fuites.
L’équipe souhaite beaucoup de succès à ce projet de développement belge.
Parution : 3 janvier 2022